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Vendée Globe : Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, revient sur les derniers abandons - Nautique / Foxoo
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Source : #25107 Publié le 26/11/12 | Vues : 172

Vendée Globe : Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, revient sur les derniers abandons / Nautique


Chaque abandon est pour nous un arrachement douloureux. Mais ce qui fait la beauté du Vendée Globe, c'est son exceptionnelle dureté. J'ai à cet instant une pensée toute particulière pour Vincent Riou et son partenaire PRB, présidé par Jean-Jacques Laurent, ainsi que pour les skippers qui ont dû se résoudre à l'abandon.



© Jean-Marie Liot / DPPI

Entendre les silences de Vincent Riou, sa voix qui se perd à la vacation, permet de mesurer combien un abandon dans le Vendée Globe est un drame personnel. Chacun des marins laissés sur le bord de la piste a dû se résoudre à l'impensable, finir par accepter de ne plus faire partie de l'aventure.

Ce qui fait le caractère unique du Vendée Globe, c'est aussi l'extrême simplicité de ses règles : en solitaire, sans escale, sans assistance. Et c'est aussi son exceptionnelle dureté. Dès lors, l'abandon peut paraître souvent injuste, mais il est aussi inscrit dans les gènes de la course du Vendée Globe. C'est Yannick Bestaven, en 2008, qui démâte après quelques heures de course et voit tous ses efforts pour réunir le budget nécessaire pour être présent au départ, anéantis. C'est encore Isabelle Autissier qui, en 1996, est obligée de finir hors course pour avoir obtenu de l'aide pour changer un de ses safrans brisé suite à un choc avec un objet flottant non identifié'. Dès la première édition, l'épreuve avait été marquée par près de 50% d'abandons et pour la précédente édition, ce chiffre a grimpé jusqu'à 60%.


L'organisation vit chaque abandon comme une amputation. Pourtant, les infortunes de mer font partie de l'histoire du Vendée Globe. Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, entend bien le réaffirmer : « c'est l'extrême dureté de cette course, son caractère parfois tellement injuste et aléatoire qui génère pour le grand public une telle fascination et qui en fait aussi une aventure sportive unique au monde ».

En attendant, la course a déjà repris ses droits : en tête Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) résiste toujours aux assauts d'un Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) en pleine bourre et d'un François Gabart (MACIF) toujours aussi incisif. Derrière eux, la lutte est rude pour la quatrième place entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). A l'arrière de la flotte, il ne reste plus qu'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) dans l'hémisphère nord, quand le quatuor Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) Arnaud Boissières (Akena Vérandas) Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) se rend coup pour coup au large de Recife. Enfin, Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) auront croisé la route de Vincent Riou et de son bateau blessé. Une manière de relativiser les petits bobos du jour quand on mesure la chance d'être toujours en course autour du globe.





Les Sables-d'Olonne (85)

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