Groupama 3 à l'ouest de Madère / Nautique
Groupama 3 a déjà rattrapé son retard accumulé lors de la première journée sur le temps de référence : en moins de vingt heures, le différentiel de 120 milles au large du Portugal a déjà été avalé car Franck Cammas et son équipage naviguaient dans l'Ouest de Madère à plus de trente noeuds de moyenne...
Ambiance de nuit :
- Gros plan sur Bruno Jeanjean chantant
- Lever du jour avec des commentaires de Steve Ravussin
Ambiance de jour :
- Interview de Loïc Le Mignon sur la thématique des croisements avec les cargos.
- Images de navigation
- Images de Thomas Coville à la barre
- Images de navigation
- Zoom sur la vitesse de Groupama 3 avec commentaires de S. Ravussin
- Images d'équipier d'avant à la manoeuvre
- Images de navigation
- Changements de quart
- Interview en anglais de Stan Honey, navigateur à bord de Groupama 3
A fond dans la dépression ! Ce mardi après-midi, Groupama 3 négociait par l'Ouest les basses pressions installées sur l'archipel de Madère pour bénéficier d'un vent de secteur Nord-Est soutenu qui devrait tourner en fin d'après-midi au Nord en mollissant. Avec cette bonne brise portante et une mer relativement maniable, Franck Cammas et ses neuf équipiers ont pu aligner 560 milles ces dernières 24 heures et depuis le départ de Ouessant dimanche à 14h 55' 53'' (heure française), ce sont déjà 1 060 milles qui sont dans le tableau arrière du trimaran géant... Une moyenne de 22 noeuds donc, qui a permis de combler rapidement le retard au passage du cap Finisterre et désormais une franche accélération qui devrait permettre d'engranger de l'avance sur le temps de référence d'Orange 2, ces prochains jours.
Bon anniversaire !
Ce 2 février, Lionel Lemonchois fêtait une nouvelle fois son anniversaire en mer, comme il y a cinq ans à bord d'Orange 2... A cinquante ans, le vainqueur de la dernière Route du Rhum préfère encore rester en mer à ce tournant de vie et s'en est amusé lors de la vacation radio de ce mardi midi lorsqu'il répondait au PC Course parisien de Groupama : « Il y a vingt-cinq à vingt-huit noeuds et ça défile bien ! Nous sommes en bordure de la dépression madérienne et les températures sont nettement plus clémentes qu'hier... C'est plutôt gris, mais ça commence à être sympa. Et puis fêter son demi-siècle à bord de Groupama 3 pour un nouveau tour du monde, je ne pouvais pas rêver mieux ! Je vais échapper à la gueule de bois... »
Pour autant, l'attention est d'actualité pour aborder la bascule de vent qui doit s'effectuer dans l'après-midi : le vent de secteur Nord fera alors place à une brise de Nord-Ouest qui va decrescendo s'essouffler dans le Sud des Canaries. Et là encore, une barrière anticyclonique va s'installer : il faut absolument que Groupama 3 retrouve rapidement les alizés de Nord-Est qui se réorganisent au large des côtes mauritaniennes.
« On a déjà repris notre rythme sans faire les fous avec le bateau : nous sommes là pour gérer un tour de la planète, sans effort et tranquillement... On est en train de dérouler le gennaker de brise, car on marchait à vingt huit-trente noeuds sous foc solent et un ris dans la grand voile jusqu'à maintenant. La mer n'est pas très ordonnée, mais dans les heures qui viennent, nous devrions avoir traversé le plus fort du vent. Il y a cinq ans, nous n'avions pas été très rapides sur Orange 2 : j'étais alors avec Ronan Le Goff et Jacques Caraës. Peut-être que dans cinq ans, je serais encore là ! » lançait Lionel Lemonchois avant de déguster son repas préparé par Frédéric Le Peutrec. Il ne reste plus que 2 000 milles pour atteindre l'équateur...
L'équipage et l'organisation à bord de Groupama 3
' Quart n° 1 : Franck Cammas / Loïc Le Mignon / Jacques Caraës
' Quart n° 2 : Stève Ravussin / Thomas Coville / Bruno Jeanjean
' Quart n° 3 : Fred Le Peutrec / Lionel Lemonchois / Ronan Le Goff
' Navigateur hors quart : Stan Honey monte sur le pont pendant les manoeuvres
' Un quart sur le pont, un quart en stand-by prêt à manoeuvrer, un quart de repos total
' Chaque quart dure trois heures sauf entre 12 et 18 heures TU ou ils ne durent que 2 heures.
Le record à battre
Détenu depuis 2005 par Bruno Peyron sur Orange 2 en 50 jours 16 heures 20 minutes à 17,89 noeuds de moyenne. Etaient à bord : Lionel Lemonchois, Ronan Le Goff et Jacques Caraës.
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